les inégalités dans le monde: un marché de dupes!

Ce blog a été présenté à l'oral dans le cadre d'un btsa sous forme de power point

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La taxe Tobin est un outil de lutte contre la spéculation financière imaginé par un professeur américain de l'université de Yale : james Tobin

Prix Nobel d'économie en 1981, c’est en 1972 qu'il présente son idée de taxer les transactions de change pour décourager les spéculations qui effectuent des allers retours permanents. Il s'agissait selon lui de mettre un grain de sable dans l'engrenage pour redistribuer les recettes vers les pays les plus pauvres.

Qu'en reste t' il en 2011 :

Les différentes propositions permettraient de récolter des sommes colossales.

l'idée souvent retenue d'une taxe de 0,1% sur les ventes et achats d'actions, d'obligations et de produits dérivés ainsi que sur le marché des changes généreraient des revenus de 900 milliards de dollars.

La france est malheureusement bien seule à défendre cette idée mais un groupe de 63 pays tente de définir les mises en application de cette taxe. Il y a urgence car l'OCDE s'est engagée à consacrer 0,7% du PIB des pays riches au développement des pays du sud ainsi qu'à trouver 100 milliards de dollars pour lutter contre les effets du réchauffement climatique

La france tente de proposer une taxe de 0,005% sur le marché des changes uniquement .Ce marché représente 4000 milliards de dollars par jour ! Même infime, cette taxe rapporterait entre 30 et 50 milliards de dollars par an.

L'OCDE fera t' elle sien ce taux de 0,005% qui pourrait être mis en œuvre par des pays pionniers sans créer de distorsions ?

Alors que nos dirigeants déclaraient à la fin d'un G20 en septembre 2009 que les paradis fiscaux n’existaient plus désormais il faut malheureusement se rendre à l'évidence : rien n'a changé depuis le séisme financier de l'été 2008.

En 2009, la Fédération Bancaire Française s'engageait sur la transparence des implantations bancaires françaises .Les efforts du G20 et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont conduit à la création d'un système de tableau des paradis fiscaux. Ces derniers sont inscrits sur une liste noire ou grise afin d'être classés en fonction de leur coopération en terme de transparence financière. Faute de pouvoir supprimer le secret bancaire, les instances internationales ont porté leur attention sur les échanges internationaux d'informations.

Ainsi, pour ne pas figurer sur l'une des deux listes, les pays doivent signer des accords de coopération fiscale afin de faire la preuve de leur volonté de transparence. Mais de nombreux pays ont détourné ce principe de contrôle par leurs pairs en signant des accords avec des pays qui partagent leur goût pour l'opacité financière. Monaco s'est ainsi engagé à coopérer avec Saint-Marin, le Liechtenstein ou encore Andorre afin de ne pas apparaître sur la liste dégradante.

Il semble bien que le combat sera long mais cette guerre déclarée contre les pouvoirs de l'argent sale représente l'avenir pour les pays pauvres et leurs peuples désœuvrés.

Crée en 2002 par l'avocat william Bourdon et articulée sur le bénévolat de juristes parmi les plus brillants, l'association lutte contre les ravages engendrés par l'activité des multinationales dans les filiales lointaines.

Sherpa a déjà fait plier de grandes firmes telles que Total et Areva. Deux objectifs pour l'association : rendre les sociétés juridiquement et financièrement responsables de l'action de leurs filiales étrangères et permettre aux sans grade partout sur la planète de saisir la justice quand survient un crime fréquent : rejets toxiques dans les rivières ou les zones d'habitation, déforestation sauvages ou risques de maladie grave liées aux inhalations chimiques.Comment expliquer que la fortune de l’actuel président de Guinée Equatoriale est estimée à 600 millions de dollars par Forbes alors que la moitié des quelques 600.000 équato-guinéens n’a pas accès à l’eau potable ?

Comment expliquer qu’entre 1993 et 2002, les entreprises minières opérant au Chili n’ont payé que 1,7 milliards de dollars d’impôts alors même qu’elles ont extrait et exporté 20,8 millions de tonnes de cuivre, soit l’équivalent de la valeur de ce que le monde consomme en deux ans ! (Source : Perspectives on Corporate Taxation and Social Responsibility in the Chilean Mining Industry, 2005)

Qu’il s’agisse de l’argent de la grande corruption ou de l’évasion fiscale des multinationales, les flux financiers illicites (i.e. l’argent qui quitte les pays en développement pour trouver refuge dans les économies du Nord) représentent une perte annuelle comprise entre 500 à 800 milliards de dollars par an soit près de 8 fois le montant de l’aide annuelle publique au développement ! (Le talon d’Achille du capitalisme : L’argent sale et comment renouveler le système d’économie de marché ; Raymond Baker, 2007)

• Tous ces flux financiers constituent un enjeu majeur de développement. Ils réduisent les ressources disponibles pour les services publics essentiels et aggravent le poids de la dette des pays du Sud. La situation est telle qu’aujourd’hui encore la plupart des gouvernements des pays en développement ne parvient pas à satisfaire les besoins humains les plus élémentaires.

  Pour venir en aide aux populations victimes, SHERPA trace les flux financiers illicites et initie des actions judiciaires en vue d’obtenir leur recouvrement.

Dans les années 50, la mer d’Aral, située sur le territoire de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan fournissait à elle seule 15% du caviar soviétique et les pêcheurs pouvaient compter sur une vingtaine d'espèces de poissons pour nourrir leurs familles et la population.

La pêche industrielle et les conserveries faisaient vivre 60000 personnes et les quelques centaines de milliers de tonnes de poissons sorties de l'eau chaque année suffisaient à assurer à la région son autonomie.

Aujourd'hui les ports de pêches sont à des dizaines de kilomètres de la mer, tout au milieu des terres, ils sont presque tous abandonnés

Les paysans ont été touchés également, les kolkhozes sont à l’abandon , les terres sont chargées de sel et de produits chimiques , les aires de pâturages ont diminué de 90% et 85% de la population est au chômage et vit des aides de l'état.

Qu'a t'il bien pu se passer pour en arriver là ?

Tout a commencé dans la fin des années 50 avec le développement du commerce du coton dans les pays industrialisés. Les autorités soviétiques, face à cette demande décident d'intensifier les cultures de coton dans les bassins versants de la mer d'Aral. Le Syr daria et l'Amou daria les 2 fleuves alimentant la mer sont détournés presque totalement( de 60000m3 à 1300 m3) pour permette la culture intensive du coton si gourmande en eau mais le coton est gravement préjudiciable à la nature, il est sujet à de nombreuses maladies virales, bactériennes et cryptogamiques ainsi qu'aux attaques d'insectes. Il s'en suit un usage intensif de pesticides catastrophiques pour l'environnement.

Dans le même temps la mer d'Aral voit son niveau baisser dangereusement, elle finira même par se diviser en deux , cette étendue d'eau salée a perdu 80% de sa surface !

La salinité qui était de 9g/l est passée à 49g/l et même 90g/l dans certains endroits rendant toute vie impossible. Les paysans ne peuvent que constater l'augmentation des tempêtes de sable (75 millions de tonnes par an) chargées de pesticides qui défigurent le paysage jusqu'à 250 kilomètres de distance. 5 millions de personnes sont touchées par la pollution, tuberculose, cancers divers , malformations des fœtus, une eau douce 4 fois plus salée que les mesures préconisées par l'OMS.

Là encore , tout un système politico financier aux mains de quelques uns permet d'affamer et de décimer des populations. Des millions de pantalons en toile de jean, des chemises, des tee shirts vendus partout dans le monde , symboles d'un commerce vraiment peu équitable ! 

 La couverture des médias occidentaux, après le 1ère guerre du golfe, a mis en évidence des constats communs sur des règles incontournables de communication : comme cacher les véritables intérêts et objectifs, cacher les données historiques et créer de gros mensonges.

Première règle : ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux qui pourraient s'opposer . Car chaque guerre masque un vrai objectif : le contrôle par des multinationales des ressources naturelles d'un état au détriment de la population .

Prenons l'exemple de l'invasion de l'Irak au Koweït. L'intervention des U.S.A a été présentée comme une guerre pour faire respecter le droit internationale. Mais d'après des documents divers des Américains eux-même , il fallait « abattre » un régime qui appelait les pays Arabes à s'unir et à résister à Israël et aux E.U ! Ainsi garder le contrôle sur l'ensemble du pétrole du moyen-orient et installer des bases militaires en Arabie Saoudite.

Quid des nobles déclaration faites à l'époque ?

Prenons l'exemple de l'invasion de l'Afghanistan. Cette guerre à été présentée comme une lutte antiterroriste et pour la démocratie. Alors qu'il s'agissait de construire un pipeline stratégique permettant de contrôler le transport de la production dans tout le sud-est Asiatique et d'établir des base militaires. Avant la Russie, l'Iran et la Chine qui pouvaient s'allier !

Les multinationales des E U.veulent contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz. Ouvrir les marchés et donc « briser » les états trop indépendants.

Ces guerres sont économiques et non humanitaires, c'est toujours le contraire qu'on raconte à l'opinion public !

Chaque guerre commence par un grand mensonge :

C’est par un média-mensonge, créé avec des images atroces prouvant que l'adversaire est un monstre, que les interventions deviennent légitimes et pour la « juste cause ». Le plus grand mensonge fut celui du gouvernement Bush sur les prétendues « armes de destructions massives » de S.Hussein ! Tout était faux ! Un super menteur à été pris en flagrant délit : A.Campbell, alors chef de la communication de T.Blair. Il a du démissionner quand le BBC à révélé qu'il avait truqué les informations sur les armes chimiques Irakienne... Mais Alors tout ce qu'il a dit concernant la guerre en Yougoslavie au Kosovo serait aussi que des manipulations ?!

 Les média occidentaux cachent les données historiques au grand public . Car cela pourrait permettre de mieux comprendre les situations stratégiques.

Comme en 1990 ,quand l'Irak envahi le Koweït. On a oublié de nous dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak jusqu’en 1916. Ceux sont les Britanniques ,colonisateurs, qui ont voulu affaiblir l'Irak et contrôler la région et le pétrole! Aucun pays Arabes n'a jamais reconnu cette indépendance forcée !

En 1993, on nous dit que l'intervention militaire en Somalie était humanitaire en nous cachant que des sociétés U.S ont acheté le sous sol pétrolifère de ce pays !

En 2001, au prétexte de lutter contre le régime Talibans, le plus fanatique qu’est connu l’Afghanistan ; les U.S.A interviennent militairement. Mais il faut savoir qu’avant que les Américains aient amené au pouvoir ce régime extrémiste (après l'occupation des Russes) il existait un gouvernement plus démocratique qui avait fait beaucoup d'avancées sociales auprès des paysans et des femmes! Les Afghans de l'époque ont eu tort de trop s'opposer à l'ingérence économique des E.U et de vivre sur un territoire géopolitique très sensible …

 C'est par cette guerre de l'information, à un niveau mondial, que des pays comme les États Unis et ses alliés peuvent plus facilement mettre la main sur les ressources naturelles de certains pays au détriment des populations locales.

Il est plutôt instructif de voir quelles techniques sont utilisées pour manipuler l'opinion !Il ne faut tout « gober », se méfier des informations de journaux télévisés grand public et donc aller confronter plusieurs sources médiatiques...Nous ne sommes pas des Moutons !!!

La pollution causée par un demi-siècle d'exploitation du pétrole dans le sud du Nigeria est l'un des exemples les plus dérangeants de la «malédiction» que peuvent constituer des ressources naturelles, a annoncé mardi Amnesty International dans un rapport accablant.

Selon Amnesty International (AI), la pollution du delta du Niger (la région pétrolifère) a privé des dizaines de millions de personnes de leur droit le plus élémentaire à la nourriture, l'eau et la santé.

Dans son épais rapport, AI décrit la situation dans le Delta, où vivent environ 31 millions de personnes, comme «une tragédie en matière de droits de l'homme», tragédie qui a alimenté les rancœurs et la violence.

«Les gens qui vivent dans cette région doivent boire de l'eau polluée, faire la cuisine et laver leur linge avec cette eau. Ils mangent des poissons, quand ils ont la chance d'en attraper, contaminés par le pétrole et d'autres toxines».

Les terres agricoles du Delta, une région grande comme l'Écosse et l'un des plus grands systèmes marécageux de la planète, sont détruites par les marées noires «et après ces marées noires, l'air qu'on respire empeste le pétrole et le gaz»

«Les habitants se plaignent de problèmes respiratoires, de lésions cutanées, mais leurs plaintes ne sont pas prises au sérieux», ajoute l'organisation qui condamne le gouvernement nigérian et les multinationales.

«La pauvreté de ces gens, en contraste avec la richesse générée par le pétrole, est devenue l'un des exemples les plus absolus et dérangeants de ce qu'une ressource naturelle peut se transformer en fléau».

«La destruction des moyens de subsistance, le manque de responsabilité tant du gouvernement nigérian que des multinationales pétrolières, et l'échec du gouvernement à investir pour développer cette région, tout cela nourrit la frustration qui débouche de plus en plus sur une situation de conflit, un conflit souvent violent»,d'après l'ONG

L'un des groupes armés les plus actifs dans la région depuis deux ans et demi, le Mouvement d'émancipation du delta du Niger (Mend) affirme se battre pour les droits de la cause d'une ethnie de 14 millions de personnes.

Le groupe qui a à son actif, des dizaines de sabotages, d'attaques et d'enlèvements, dit aussi combattre pour obtenir une répartition plus juste de la manne pétrolière.

J'encourage la lecture de cette video qui reflète parfaitement le climat règnant dans le golfe du Niger où l'exaspération des peuples pêcheurs du deltat face à la voracité des grands pollueurs pétroliers les poussent à commettre des exactions contre les occidentaux.

http://www.youtube.com/watch?v=xushGJYz2ak

Le monde est marqué par des inégalités qui semblent de plus en plus criantes entre l'hémisphère Nord et l'hémisphère Sud.
Les différences de conditions de vie sont nombreuses et il est difficile de s'y retrouver toutefois certains indicateurs peuvent nous aider comme L'I.D.H qui prend en compte non seulement la richesse mais aussi l'analphabétisme ou l'espérance de vie.

L'espérance de vie est un marqueur très important, en effet un pays pauvre ne peut pas s'en sortir tout seul, le plus souvent on y constate de la famine due à un manque d'approvisionnement en nourriture mais l'une des inégalités les plus alarmante est celle de la répartition des ressources en eau potable! Une véritable honte lorsque l'on pause notre regard sur les habitudes de consommation des citoyens des états unis qui gaspillent sans compter et qui semblent ne pas vouloir s'imposer à eux mêmes les privations qu'ils demandent aux autres!!Quand un américain consomme chaque jour 590 litres d'eau potable, un français en consomme 290 litres et un malien doit se contenter de 12 litres !!!!Aujourd'hui on sait que 1,2 milliards de personnes dans le monde n'ont pas accès à une eau potable de qualité et que plus de 2,6 milliards ne disposent pas d'installations sanitaires de base.

L’agriculture prélève à elle seule 70% de l'eau douce consommée dans le monde et environ deux millions de personnes, pour la plupart des jeunes enfants, meurent chaque année des suites de maladies causées par une eau impropre à la consommation et l'absence de sanitaires

L’accès a l’éducation est tout aussi important, c'est un droit majeur mais malheureusement beaucoup de pays comptent des personnes analphabètes et très peu sont éduqéess :133 millions d'enfants ne fréquentent pas d'école soit 1 enfant sur 5 dans le monde alors que 97% des enfants des pays civilisés vont à l'école.