La lutte contre les paradis fiscaux
Alors que nos dirigeants déclaraient à la fin d'un G20 en septembre 2009 que les paradis fiscaux n’existaient plus désormais il faut malheureusement se rendre à l'évidence : rien n'a changé depuis le séisme financier de l'été 2008.
En 2009, la Fédération Bancaire Française s'engageait sur la transparence des implantations bancaires françaises .Les efforts du G20 et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont conduit à la création d'un système de tableau des paradis fiscaux. Ces derniers sont inscrits sur une liste noire ou grise afin d'être classés en fonction de leur coopération en terme de transparence financière. Faute de pouvoir supprimer le secret bancaire, les instances internationales ont porté leur attention sur les échanges internationaux d'informations.
Ainsi, pour ne pas figurer sur l'une des deux listes, les pays doivent signer des accords de coopération fiscale afin de faire la preuve de leur volonté de transparence. Mais de nombreux pays ont détourné ce principe de contrôle par leurs pairs en signant des accords avec des pays qui partagent leur goût pour l'opacité financière. Monaco s'est ainsi engagé à coopérer avec Saint-Marin, le Liechtenstein ou encore Andorre afin de ne pas apparaître sur la liste dégradante.
Il semble bien que le combat sera long mais cette guerre déclarée contre les pouvoirs de l'argent sale représente l'avenir pour les pays pauvres et leurs peuples désœuvrés.